Cinéma
Le contrat d’esclave de Miki Mizuno
Fév
La jolie actrice japonaise est désormais sur une liste noire
L’actrice Miki Mizuno est née en 1974 à Yokkaichi au japon en étant célèbre pour ses films Hard Revenge Milly de Takanori Tsujimoto et Guilty of Romance de Sion Sono et évidemment Sasori La Femme scorpion de Joe Ma Wai-Ho. Mais Miki Mizuno est également célèbre pour avoir signé un véritable contrat d’esclave lorsqu’elle n’était encore qu’une jeune femme !
L’affaire des contrats d’esclaves a éclaté au grand jour au Japon en 2017 car il n’y avait pas que Miki Mizuno a voir signé un tel contrat ! Les contrats d’esclaves signés par des jeunes femmes naïves au Japon peuvent avoir une durée hallucinante allant jusqu’à 10 ans ! Beaucoup de personnes hauts placées ou spécialistes avaient connaissance de ces scandaleux contrats d’esclave mais l’affaire a été révélée publiquement en 2017 par l’hebdomadaire japonais Shukan Bunshun. Le scandale a éclaté lorsque la jeune top-modèle et actrice Rola s’est effondrée dans un aéroport aux États-Unis mais elle a dû continuer de travailler ! La jeune actrice était en effet tenue par ce que les Japonais nomment un contrat d’esclave : un contrat très dur et inflexible grâce auquel les agences ont tous les pouvoirs sur les jeunes femmes ! Mais le scandale ne s’arrête pas là car les agences emploient des méthodes encore plus terribles pour maintenir les débutantes en esclavage !
La magazine japonais Shukan Bunshun a en effet révélé que son agence avait menacé Rola de dévoiler des informations intimes très compromettantes sur Rola si elle tentait de rompre son contrat d’esclave ! La jeune mannequin de mode Rola est pourtant célèbre au Japon pour ses apparitions à la télévision et dans des publicités mais elle ne peut pas échapper à son contrat d’esclave qui la lie à son agence ! Au Japon, les agences artistiques (les fameuses jimusho) sont incroyablement puissantes et contrôlent strictement la vie et la carrière des stars qui leur appartiennent. Contrairement à la France où les stars embauchent des agents pour les représenter, les artistes japonais signent des contrats avec un réseau d’agences très sélectives et reçoivent une rémunération salariée déterminée par l’agence. Ensuite, l’argent des publicités où figure l’artiste, ou d’une autre prestation artistique, est versée directement à l’agence ! En échange, l’agence est supposée protéger ses stars et orienter leur carrière vers le succès. Dans la réalité, les agences exercent un commandement draconien sur la vie privée et l’image publique de leurs stars ainsi des nombreux artistes ont l’interdiction de se marier ou doivent cacher leurs relations intimes. Les méthodes abominables des agences d’artistes japonaises ont été influencées par les yakuzas avec lesquelles les agences entretiennent des liens étroits !
Et les stars qui enfreignent les règles des agences verront très certainement leur carrière instantanément ruinée ! Les stars qui démissionnent et tentent de trouver un meilleur accord ailleurs avec une autre agence ou de gérer toutes seules leur carrière artistique de manière indépendante peuvent être punies par des années sans contrats en raison de l’influence que les grandes agences artistiques exercent sur les médias de masse et les sociétés de production ! Les noms notoires figurant sur la liste noire des agences artistiques japonaises comprennent l’actrice Miki Mizuno et la chanteuse Ami Suzuki. Oui, Miki Mizuno est sur la liste noire des agences japonaises car elle a refusé de continuer à subir leur contrat d’esclave ! Heureusement pour elle, la célébrité de Miki Mizuno est telle qu’elle a pu s’affranchir de la tutelle des agences artistiques mais elle a dû se battre pour retrouver sa place de star ! Un autre exemple de l’emprise des agences est Rena Nonen car la jeune chanteuse japonaise a été forcée de changer son nom d’artiste après avoir quitté son agence juste au moment où elle avait enfin obtenu un succès public après son rôle principal dans un drame matinal de la NHK. En effet, dès que Rena Nonen a quitté son agence, les médias ont ensuite refusé de faire connaître ses nouveaux projets artistiques et ce n’est qu’après une longue période de purgatoire que la jeune femme a enfin pu faire son retour sur la scène artistique japonaise. Alors, oui, quelques stars héroïques telles que Miki Mizuno ou Ami Suzuki ont réussi à échapper à l’emprise des agences d’artistes japonaises et à rompre les contrats d’esclaves qui les liaient mais en étant dès lors placées sur une liste noire qui mettait leur carrière artistique en péril ! Bravo à Miki Mizuno pour avoir su mener ce combat courageux !
