Les faits réels historiques à l’origine du film
Le film La Jeune fille à la perle s’inspire de l’histoire vraie du peintre Johannes Vermeer en étant basé sur des nombreux faits réels dont certains sont surprenants tandis que d’autres restent méconnus. Le film La Jeune fille à la perle est une adaptation du roman La Jeune fille à la perle de Tracy Chevalier lui-même rédigé comme une explication de la genèse du tableau La Jeune fille à la perle de Vermeer. Fait insolite méconnu, le roman La Jeune fille à la perle de Tracy Chevalier a contribué à donner son nom définitif au tableau La Jeune fille à la perle ! En effet, en 1908 le tableau La Jeune fille à la perle est connu sous son premier nom de Jeune fille, puis vers 1950 ce tableau devient connu sous le nom de Tête de jeune fille, ensuite en 1952 et 1974 ce tableau est désigné sous le nom de Jeune fille au turban, enfin à partir de 1975 ce tableau est parfois nommé La Joconde du Nord et parfois nommé La Jeune fille à la perle mais c’est bien le succès du roman de Tracy Chevalier publié en 1999 La Jeune fille à la perle qui va imposer le nom du tableau La Jeune fille à la perle dans le monde entier !
La tableau La Jeune fille à la perle n’a pas été daté par Vermeer mais la plupart des experts en peinture flamande estiment qu’il a été peint vers 1664 ou 1665. Le tableau de moyenne dimension est un portrait du buste d’une jeune femme anonyme. Jusqu’à récemment, l’hypothèse la plus souvent avancée concernant l’identité de cette jeune femme serait une représentation de la fille ainée du peintre, Maria Vermeer, alors âgée de 12 à 13 ans. D’autres hypothèses privilégient une modèle qui serait tout simplement une jeune femme de Delft, la ville de Vermeer, alors qu’une dernière hypothèse, celle retenue par Tracy Chevalier dans son roman La Jeune fille à la perle, désigne comme modèle une servante de la famille Vermeer. Cependant, depuis 2020, des nouveaux éléments trop peu connus viennent étayer l’hypothèse d’une servante comme modèle du tableau La Jeune fille à la perle ! En effet, durant l’année 2020, longtemps après la parution en 1999 du roman La Jeune fille à la perle de Tracy Chevalier et le film La Jeune fille à la perle réalisé en 2003, le musée du Mauritshuis à La Haye aux Pays-Bas qui abrite le tableau La Jeune fille à la perle a fait des recherches aux rayons X sur la peinture et ses révélations sont stupéfiantes ! Les chercheurs ont décelé la présence de cils bruns autour des yeux de la jeune femme ! Les chercheurs ont également décelé un repentir concernant la position de l’oreille de la jeune femme ! Ces deux découvertes annihilent presque définitivement l’hypothèse de la fille de Vermeer comme modèle ! En effet, des cils bruns appartiennent bien plus certainement à une jeune femme qu’à une fille blonde de 12 ou 13 ans ! D’autre part, le repentir sur l’oreille, c’est à dire le déplacement de l’oreille, signifie que Vermeer ne pouvait pas disposer à sa guise du modèle ce qui aurait été le cas avec sa fille mais ce qui n’était pas le cas avec une servante en raison de la jalousie légendaire de son épouse ! Une fois écartée l’hypothèse de la fille de Vermeer comme modèle, est-ce que la modèle du tableau La Jeune fille à la perle serait une simple jeune femme de Delft ou bien une servante de Vermeer. Tout laisse penser que le modèle serait une servante de Vermeer car le peintre était ruiné quand il a peint La Jeune fille à la perle donc il aurait été bien incapable de rémunérer une inconnue. D’autre part, Johannes Vermeer s’est déjà servi de ses servantes comme modèles ce qui est notamment le cas pour la modèle du tableau mondialement connu La Laitière qui était une servante de la famille de Vermeer. Pour l’anecdote, La Laitière est bien le tableau de Vermeer repris par une marque de yaourts dans ses publicités ! L’utilisation d’une servante comme modèle permet de ne pas la rémunérer en plus de son travail de servante ce qui est conforme avec la situation financière de Vermeer à cette période. Ainsi, depuis 2020 et les recherches au rayon X du musée Mauritshuis, l’hypothèse d’une servante ayant servi de modèle à Vermeer comme modèle pour son tableau La Jeune fille à la perle est sans doute la plus réaliste.
Une fois quasiment établi le fait qu’une servante serait la modèle de Vermeer, la question suivante qui se pose est de savoir si Vermeer aurait pu avoir une relation amoureuse avec cette servante comme dans le film La Jeune fille à la perle ? La réponse est clairement positive car Vermeer avait une addiction pour les rapports charnels en ayant mis son épouse enceinte à 15 reprises ! Mais, surtout, cette addiction de Vermeer pour les rapports charnels trouve son illustration dans son tableau L’Entremetteuse peint en 1656, soit un ou deux ans après La Jeune fille à la perle, où Vermeer fait son autoportrait dans une maison close aux côtés d’une prostituée ! Johannes Vermeer fréquentait donc les maisons closes en n’ayant pas de retenue pour tromper son épouse alors il est évident qu’il aurait pu tromper son épouse avec la même facilité en compagnie d’une jeune servante.
Johannes Vermeer a peint son tableau La Jeune fille à la perle durant la période picturale nommée L’âge d’or de la peinture hollandaise depuis 1620 jusqu’à 1672 date de l’invasion française consécutive à la guerre de Hollande. Le contexte historique du film La Jeune fille à la perle est totalement une histoire vraie comme certains personnages secondaires du film également inspirés de personnes ayant réellement existé. Ainsi le riche client de Vermeer qui veut ardemment avoir une relation charnelle avec sa servante Griet dans le film est un personnage inspiré de Pieter van Ruijvan qui était le plus grand mécène de Johannes Vermeer même si rien n’indique qu’il ait pu réellement désirer avoir une relation charnelle avec une servante de Vermeer. La jolie servante Griet a pu réellement exister mais aucun indice ne vient conforter ou infirmer le fait qu’une telle jeune servante ait bien été au service de Vermeer. Tracy Chevalier a écrit son roman La Jeune fille à la perle en se basant sur des histoires vraies et des faits réels puis en utilisant les lacunes des connaissances actuelles pour les combler avec des éléments de fiction.
Le film La Jeune fille à la perle qui est très réaliste dans la construction des évènements et de ses personnages n’est absolument pas réaliste dans la reconstitution de la ville de Delft au 17ème siècle. En effet, les cinéphiles auront sans doute reconnu les décors du film Secret Passage de Ademir Kenović réalisé la même année et tourné au Luxembourg dans une reconstitution de la ville de Venise ! Ainsi, le film La Jeune fille à la perle a été tourné dans une Venise reconstituée devenue Delft par la magie du cinéma car, comme Venise, cette jolie ville néerlandaise possède également beaucoup de canaux fluviaux ! Le film La Jeune fille à la perle prend également des libertés avec le roman car Griet se perce elle-même les deux oreilles dans le livre alors que c’est Vermeer qui perce une seule oreille de Griet dans le film en transperçant uniquement le lobe gauche de l’oreille afin de placer la fameuse boucle d’oreille avec la perle !
La dernière histoire vraie du film La Jeune fille à la perle est sans aucun doute la plus adorable ! Scarlett Johansson qui interprète le personnage de Griet dans le film est tombé amoureuse d’un chat utilisé lors de plusieurs scènes du film La Jeune fille à la perle. Scarlett Johansson a tellement craqué sur ce chat qu’elle l’a nommé Merkin. Alors les producteurs du film ont fait beaucoup de démarches pour permettre à Scarlett Johansson d’adopter le chat Merkin et d’organiser son transport du Luxembourg à New York ! Voilà l’histoire vraie la plus belle du film La Jeune fille à la perle : le véritable amour de Scarlett Johansson pour une perle de chat nommé Merkin !


